Vous êtes ici : Saint-Aubin des Vignes > Et aussi > 2011 >> Compression spatio-temporelle

Saint-Aubin des Vignes

Le blog de la famille Rivet...

Publié le 25 04 2011 par N&S (Modifié il y a 6 ans)

Compression spatio-temporelle

Comme on n'a pas beaucoup écrit ces derniers temps, on va contracter l'espace-temps en résumant six semaines en deux WE sympas.


D'abord, fin des vacances de février, on est allé à Nantes voir les copains. Super temps, déjà (c'est d'ailleurs une constante depuis plus de deux mois, cette absence de pluie et la chaleur précoce).

Nantes, suivez la flèche. Vue depuis le belvédère de Saint Florent le Vieil. Ce W.E. sera d'ailleurs inscrit sous le signe de la culture, voyez vous-même

L'église de Saint-Florent, que tout voyageur allant à Nantes voit de loin. Nous nous arrêtions là-bas en espérant voir la tombe de l'écrivain Julien Gracq. En vain... Nous passerons à Liré, pays de Pantagruel et Gargantua, et à Bouzillé, où Rabelais fait chier son géant, pour départager les villages se disputant l'honneur d'être à mi-chemin entre Nantes et Angers ; Gargantua, un pied sur Nantes, l'autre sur Angers, déclarant que le milieu se trouvait là où « <i>bouse y est !</i> » .

Dès février, les cerisiers des bords de Loire étaient ouverts.

Promenade avec les copains, à Montaigu... la digue du cul, (visible à l'extrémité gauche) nos sept enfants reprenant tous en cœur l'air entendu sur une borne touristique.

A Montaigu a défilé la moitié des hommes importants de France, c'est au moins ce que raconte le circuit touristique. C'est surement vrai, la ville ne manquant pas de charme.

Puis retour par Angers, pays de naissance d'Emile. Promenade dominicale tranquille dans les ruelles de la vieille ville. Ici, le quartier du musée des beaux-arts.

Et le château... De retour à la maison, le soir même, les vacances se terminaient.

Puis le W.E. à Claye, à bicyclette et à Vaux-le-Vicomte. Avec premier repas dehors et premier barbecue de l'année.

Bienvenue chez nous ! ! !

La même chose, beaucoup plus près. Cet espèce de prototype de Versailles fait partie de ces édifices émouvants, car même s'il est programmatique, il reste plein d'imperfections touchantes, dedans, dehors...

Tous les artistes qui vont rayonner à Versailles font leurs classes là-bas, des jardins aux cuisines.

Au bout du jardin français, le miroir où se reflète le château (quand une risée ne vient pas contrarier les ambitions photographiques).

De l'eau, dans tous ses états : bassins, canaux, fontaines, cascades...

A l'intérieur, la salle ovale est dédiée à l'Antiquité et au zodiaque, (Haa, Cicéron, gloire et tragédie, comme Fouquet)

Un des plafonds. En l'occurrence, celui de la salle de bain. Comme chez nous, quoi.

Le lendemain, promenade au bord du canal, à vélo. Jolis parcs, marchés parisiens, grosse affluence sue la voie dédiée, mais sur l'autre berge, que du bonheur !

Une Sarcelle. Quelle science, cet Emile. Et nous qui rigolions en lui disant que Sarcelles, c'est une ville. En lui demandant comment il pouvait si facilement identifier ce canard, il nous révèle d'où vient sa science : les histoires de Père Castor.

Art graphique. Sous chaque pont, son expression.