Donc, petit rappel, nous avons, mon voisin et moi, demandé à l'exploitant voisin lui aussi de nous retourner 500m² à la charrue sur un terrain appartenant à un 4ème voisin. Notre version du collectivisme nous permet de dégager les patates qui prennent plein de place dans nos petits potagers. Comme il reste de la place après les 15 rangs de vieilles variétés (Coeur de Gate et Oeil de Perdrix) alternées avec de la très rentable BF15 et énorme Samba, nous avons mis tous les plans de potirons que nous avons pu, presque 10 variétés au total.
Côté poulailler, ça y est, elles sont toutes sorties du nid, les grosses, avec les gosses, 10 au total. Les huit premiers sont élevés par deux mères, qui couvaient de concert, et les premiers poussins éclos passant d'un nid à l'autre, celle qui n'en avait pas les a pris pour les siens, d'où, au départ, fréquents crêpages de chignons.
Aujourd'hui, tout va bien, sauf qu'en liberté, elles grattent le potager. Donc, elles restent encloses.
Le potager ? On s'est partagé les cerises avec les merles et les étourneaux, un des arbres a énormément souffert de cette fructification tombée au moment de la sécheresse. Les petits pois ne remonteront sûrement pas, cette année, pour les mêmes raisons.
Les haricots verts sont fainéants, les rangs sont pleins de trous, les salades à repiquer que nous donnent les voisins sont systématiquement attaquées par les larves de hannetons.
Les céleris, cette année, semblent pourtant pas mal, les betteraves aussi. 60 pieds de tomates ont trouvé une place dans ce potager plus spacieux. Les pucerons ravagent les navets et l'absinthe.
Quand on est au jardin, les vaches viennent regarder ce qu'on fait. C'est

tranquille, une vache. C'est chouette, la verte.