Pour commencer par le pire, on chasse les rats. Cette année comme il y a trois ans, on en est infesté : volaille + fumier + un peu de bordel partout, ça fait des cachettes et un garde-manger très accessibles. Mais la lutte porte ses fruits, et l'hécatombe commence chez les rongeurs.
La saison d'été s'est terminée avec la récolte des potirons (il est temps de remercier Jean-Michel pour les petites pousses qu'il m'a donné au printemps). Désormais, les épinards, les céleris, et les choux nous nourrissent, les poireaux, partis très beaux, sont victimes des vers, comme partout parait-il. Nous pourrons même avoir quelques salades si les poules arrêtent de se faire le bec dessus.
On récolte toutes les graines possibles (l'année suivante se prépare tôt) des fleurs que nous resèmerons. Côté fleurs, d'ailleurs, le rosier jaune, moins beau cette année que les précédentes, a été particulièrement rabattu, cinq autres rosiers sont venus compléter la collection (Centifolia Cristata, les grimpants Mme Alfred Carrière et Mon jardin ma maison ; Chinensis mutabilis, Belle Poitevine), un nouveau parterre a trouvé place à l'angle de la maison, des fougères et nombre de plantes d'ombre sont venues compléter les coins humides et couverts...
On essaie de ne pas se laisser aller, et on est bien aidé par le temps, puisqu'au 11 novembre, avoir presque 20° dans le jardin (ce qui permet de récolter des aubergines sous la serre), c'est presque inespéré, comme tondre le 16 novembre.