Dans le verger, donc, il y a eu les cerises au printemps. Certes, on en a partagé avec les étourneaux, la sécheresse nous a aussi ruiné un arbre en creusant des sillons à son pied, favorisant son dessèchement, mais on a pu prendre le dessert dans l'arbre bien des fois.
Pendant le mois de juillet, les mirabelles ont mystérieusement disparu alors que nous étions parti et que la récolte s'annonçait inouïe. Tant pis, on se rattrapera sur les quetsches. Et les poiriers croulent sous le poids des fruits, comme les vignes. Quand je pense qu'il a fallu les délester, ça nous a fait bien mal. Mais les Williams que nous commençons à ramasser sont au moins aussi grosses et bonnes qu'au marché.
Côté potager, nous avons ramassé les patates les plus précoces (surtout Laurent) : 5 rangs de BF15 nous ont donné 7 cagettes de légumes. C'est moyen, mais ça devrait aider à tenir la soudure.
Les potirons sont peu nombreux. Des potimarrons, quelques potirons oranges, un bleu de Hongrie, une courge de Nice, rien de vraiment gros, mais pour une première...
On n'a jamais mangé autant de concombres, les melons sont tardifs mais prometteurs, les tomates arrivent enfin, elles sont belles et grosses, les courgettes évidemment généreuses, on mange les premières betteraves que Jean-Mi nous avait donné à repiquer, les haricots donnent enfin à profusion, verts et jaunes.
Quant aux repiquages d'hiver, les épinards s'annoncent bien, les poireaux superbes cette année, et les choux (rouges et fleurs) opulents. Que demande le peuple.
Mais si tout pousse, les mauvaises herbes aussi. Il faut bien des contreparties. Mais au pro-rata du temps passé à le mettre en place, on trouve qu'on est assez bien récompensé.