Au tout début des vacances, sortie matinale, (3/4° à 10h du mat') à Saint Céneri, par une boucle qui prend les deux rives de la Sarthe, au cœur de la petite Cité, puis sur les escarpements en face, pour les points de vue que ces Alpes Mancelles savent offrir au moindre détour.
La seconde promenade, nous l'avons faite en amoureux, grosse boucle de 21kms sur le versant Sud de la forêt de Perseigne. C'est la première fois que nous arpentions ce massif. C'est à réitérer. Le chemin nous emmenait, à la limite du Perche et du Saosnois, à travers trois villages, Ancinnes, Neufchâtel-en-Saosnois et Saint-Rigomer-des-Bois.
Forêt autrement peuplée que celle de Sillé, on y trouve moins de trace d'exploitation artisanale ancienne (charbonniers, pêcheries, sabotiers, qui laissent toujours de minuscules traces vernaculaires), qu'à Sillé, et quasiment pas de sapinières. Peut-être est-ce dû à son inscription dans les forêts royales dont le bois était utilisé pour la charpenterie de marine, et qui justifie que les parcelles intérieures soient encore boisées de longs fûts de chênes et hêtres. A l'orée, on ne trouve que des taillis de feuillus : signe d'une utilisation régulière pour les fagots du chauffage paysan ?
En tout cas, le versant sud avait ce double avantage d'être ensoleillé (ce n'était pas un mal) et d'être moins pentu que le nord, puisque, apprend-on, les pentes sur ce deuxième versant, peuvent atteindre 60%.
Nous retournerons à Perseigne avec les enfants, les allées étant facile d'accès notamment en vélo, et qu'il reste encore plein de villages qui se découvrent comme des petites pépites : Aillères-Beauvoir ou Villaines-la-Carelle notamment.
Mais on attendra qu'il fasse plus chaud.