D'abord il faut retrouver les vélos, relégués par l'hiver au fond de la grange, derrière les jardinières, le bois de chauffage, les matériaux...
Ensuite, les remettre en état. Gonfler, épousseter, puis changer leur destination : cette année, Adèle change de format, Agathe aussi... Tiens, alors, il va falloir changer « l'attache de remorque » vers un vélo plus grand, changer les roulettes.
Puis nous partons. Pas loin, une quinzaine de kilomètres autour de la maison. Du bitume, des bois, des cailloux. Quelques côtes.
Adèle crève. Bon. Sabine rentre avec elle. De toute façon, Sabine est malade, c'était déjà bien courageux qu'elle vienne. La crevaison est telle que les filles finissent sur le même vélo. Sabine en danseuse et Adèle sur la selle.
Agathe a froid, parce que tirée, elle ne fait pas d'effort. Émile ne veut pas écourter la promenade, mais regrette bientôt ses velléités, il finit sur les rotules, ne comprenant toujours pas comment gérer les vitesses dans les côtes. Agathe a froid jusqu'au bout (elle oublie de pédaler pour aider papa auquel elle est reliée).
Bilan : Adèle crève, Émile a une migraine (couché à 19h), Sabine une grippe, Agathe a froid...
Mais, dixit Adèle, qui il est vrai a fait de nets progrès (plus endurante) : « faire du vélo, c'est vraiment un petit bonheur! » .
Ouf, on en aurait presque douté.