Le blog de la famille Rivet...
Des millions faciles en cas de crise
Le vide-grenier est avant tout un art délicat de la communication. Nous avons depuis quelques années écumé, acheteurs, ces déballages à la recherche de la perle rare, au milieu du fumier.
Souvent, nous sommes repartis avec quelque chose d'inutile, mais qui était vraiment une bonne affaire.
Cette fois, nous nous sommes lancés : vendeurs sommes devenus. Après une solide thérapie (non, ce que nous vendons n'est pas plus pourri que ce que vend le voisin), nous affrontons les chalands de toutes sortes, suivant les heures, dans cet ordre : pro (ne leur vendez rien, ils vous persuadent que vous êtes trop cher pour s'installer 2 mètres plus loin et revendre votre lot deux, non, trois fois plus cher, une heure après), les collectionneurs, les curieux avisés à la recherche de rien et de tout pourvu que ce soit une affaire, les promeneurs, puis les négociants de lots restants.
Au final, nous rentrons chez nous en ayant doublé notre salaire (non, triplé, grâce au beau temps, notamment) grâce à la revente de jouets (que la sélection fut difficile), vêtements d'enfants, et livres (que le choix fut encore plus difficile).
Millionaires nous sommes, mais il n'y a plus de meubles chez nous.
Sicav dépressives ? Actions inactives ? Misez sur du concret, vendez la maison ! !