Acharnement, donc, quand au premier matin, nous déjeunons devant un paysage cataclysmique : la personne qui « nettoie » depuis deux ans les bords de la voie ferrée a fait tomber les trois derniers chênes de la haie, ceux-là qui abritaient la course des écureuils, ceux-là dont les branches formaient un A comme Adèle ou Agathe, ceux-là dont les couleurs changeantes rythmaient nos pensées saisonnières du matin...
Bon, les enfants ont vite trouvé que c'était cool, que les arbres soient coupés en hiver, parce que c'est plus facile d'aller jouer dans leur ramure défoliée.
Tiens, à ce jeu, Agathe s'est foulée la cheville. Violette et gonflée, elle va nécessiter un petit tour chez le médecin.

Puis le chien des voisin, un gentil labrador blanc fou qui nous a accompagné tout au long de notre promenade du matin, est venu nous manger la suite du poulailler : Choco et le coq, renforçant l'idée que le poussin Blaise fut aussi sa victime. Il choisit bien, remarque, toujours les plus grosses, celles auxquelles on pense faire un sort dans les semaines à venir. Ça nous rappelle Trigné. Pourvu que ça cesse.

Enfin, on dissipe notre agacement dans les travaux de saison,jusqu'à ce que l'aspirateur en panne projète Nico, alors qu'il cherche la panne (sans le débrancher) par terre, d'une bonne châtaigne.
Et le meilleur pour la fin : pendant l'évacuation du merdier stocké dans la chambre dont on refait le sol, une plaque de placo mal assurée au sol tombe sur une enceinte, crevant un haut-parleur.
Il était 17 heures, cela faisait trois jours que nous étions en vacances, et on avait presque envie d'aller se coucher en souhaitant retourner au boulot demain ! ! ! (presque seulement).