Et, de fait, le topinambour est plus rustique que la patate.
Tout était mal parti pour les patates : le terrain a été retourné très tardivement, Patrice n'ayant pu le faire à l'automne. Le printemps ayant été très humide, il a fallu attendre très tard que le tracteur puisse revenir dans la parcelle sans trop faire d'ornières.
Cependant, la terre est restée très lourde, et nous n'avons mis nos semences que quelques semaines après, dans une véritable pâte à modeler peu profonde retravaillée à la charrue par Laurent.
Puis il a fait très sec, mais froid, lorsque les plans sont sortis (c’est un comble), et qu'ils avaient, à cet instant, besoin d'eau et de chaleur. C'est dans de l'argile desséché que les nouveaux bulbes ont essayés de se développer, sans espoir, puis lorsqu'ils en ont eu marre, il s'est remis à pleuvoir, juste histoire de donner le mildiou au peu qui poussait.
Finalement, nous récupérons à peine ce que nous avons semés.Les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Quant aux topinambours, ils ont satisfait notre naïveté : une douzaine de tubercules données par Gilberte, plantés ça et là où il y avait de la place, et hop, deux cageots pleins de ce machin.
Belle alternative ? Plus qu'à espérer que ce soit bon ! parce qu'on va en manger tout l'hiver.