Après avoir tout cassé lors de notre chantier « ouverture sur le monde » , puis passé les orties au napalm, il s'avère que la partie « décaissée » pour cause d'humidité de l'arrière de l'étable, révèle un trésor fascinant : des hérissons.

Où leurs parents ont-ils passé l'hiver ? Ce ne sont pas les recoins qui manquent, tas de bois, trous ni les ressources, aux environs : escargots, orvets, couleuvres, toute sorte d'insectes familiers et délicieux, nourriture pour chat (si,si, ils aiment ça, aussi), mais c'est un réel enchantement de découvrir quatre petites boules familières que nous ne semblons aucunement déranger.
Je me suis souvent demandé pourquoi et comment des hérissons adoptaient un jardin. En fait, il suffit de ne rien faire. Ces animaux sont assez magiques, et facile à suivre : casaniers, grégaires et sociables, ils nettoient le jardin de bien des cochonneries (à voir les restes d'orvets qui traînent ça et là), se dorent au soleil, avant de regagner l'anfractuosité où ils nichent.
Au total, quatre petits oursins nous font l'amitié d'être nos voisins les plus proches.