C'est plus fort que nous. Angers est tellement liée au shopping que nous perdons du temps, au prétexte de nous reposer, à faire les boutiques et gloutonner dans les brasseries.
Et à l'heure de nous remettre en marche, nous n'avons qu'une envie : abréger la prochaine étape. Un passage à l'office de tourisme nous confirme que le chemin ne sera pas meilleur sur les bords de Loire que celui de ce matin (le fameux projet « la Loire à vélo » n'est en effet aménagé que de Tours à Angers), et nous n'avons de goût ni pour les nationales, fussent-elles en bord de rivière, ni pour les départementales se hasardant entre côteaux trop raides et détours intempestifs.
Dès lors, nous cherchons un train qui nous permette de nous propulser le plus près possible de la côte, afin de descendre la façade atlantique le lendemain.
C'était sans penser que demain... c'est dimanche, et aujourd'hui le 14 juillet.

Après avoir envisagé durant des heures (deux et demies, à dire vrai, entre l'OT et la gare d'Angers) comment nous faciliter le projet, nous décidons de prendre le train le plus arrangeant : nous irons jusqu'à Challans, après une courte pose à Nantes, où papa nous récupérera.
Finie l'aventure à vélo, le train s'arrête à 21h15 en Vendée, nous profiterons des joies du vélo... plus longtemps, mais au rythme des enfants.