Cet été 2007 devait être marqué, début juillet, par une aventure mûrie de longue date, nous permettant d'allier les joies de la pleine nature et un niveau de sport convenant à notre pratique.
Ainsi avons-nous décidé de partir de Laval et de descndre la Mayenne, la Maine, la Loire et la façade atlantique jusqu'en Vendée, où séjournaient nos enfants.
Le tout en 4 jours maximum.
La traversée du département de la Mayenne, le long des rives due la rivière éponyme commençait divinement. Tout est aménagé en piste cyclables : la Mayenne est digne des grands départements touristiques français, assurément.

Puis tandis que les rivières, elles continuent, l'aménagement, lui, disparait. Nous arrivons le soir, épuisés par cette première journée d'effort (le vélo, c'est très nouveau comme discipline, pour nous) au Lion-d'Angers, qui fête la prise de la Bastille avec une soirée d'avance. Avant de dormir, donc, c'est flon-flon, disco et pétarade en live depuis la tente.
Le lendemain, il faut se rendre à l'évidence : nous avons du mal à apprécier nos limites : jambes en métal, manque de sommeil (je pense que 12h de plus nous auraient permis d'être à 30% de nos capacités, au moins, sur cette deuxième journée), nous repartons, direction, Angers.

Sur les guides, c'est très facile : la piste cyclable reprend à 12 kms du Lion, et file au-delà d'Angers. En vrai, c'est l'enfer. Si la piste est balisée, c'est un étroit chemin cahotique entre les orties, idéal pour les piétons, terrifiant pour des néophytes du vélo surchargé. Bon gré, mal gré, nous arrivons par un des plus beaux accès qui soit dans Angers, peu après la mi-journée.
Il fait très chaud (c'est paradoxal, dans cette année qui n'en finit pas de faire traîner l'hiver).