Vous êtes ici : Saint-Aubin des Vignes > Vacances > Vacances 2010 >> 15 jours en Août

Saint-Aubin des Vignes

Le blog de la famille Rivet...

Publié le 03 12 2010 par N&S (Modifié il y a 6 ans)

15 jours en Août

Bon, on s'y met, et tandis que le froid nous saisit, il fait bon se souvenir des belles journées de cet été, même si plus la quinzaine avançait, plus les températures étaient automnales.


Dans ce diaporama-ci, il ne sera question que des lieux. Flore et faune viendront ensuite. Retour en images sur un périple qui nous a mené de l'Auvergne aux Cévennes, de la Provence à la Vanoise.

En guise d'intro, une petite pause en moyenne montagne, à Clémensat, à quelques kms d'un des plus beaux villages de France (dixit le panneau), Saint Floret, entre Saint Nectaire et Issoire. Au programme d'une ballade vespérale, culture en espalier, fourrés abruptes à la nuit tombante, et jusqu'à 2h du matin, récolte du blé et chien épileptique. Ça commençait fort, les vacances.

Arrivés à destination à midi, notre première escale au coeur des Cévennes, en vallée française, dans la famille de Karine. Les trois jours les plus chauds de nos vacances. Les plus dépaysants, tranquilles... tout ce qu'on veut, magiques, quoi : eau translucide, gorges abruptes, paysages préservés... Silence.

Lors d'une promenade dans les hauteurs cévenoles. Ici où là,  des ruines plus ou moins squattées... Heureux gamins d'ici qui peuvent venir se perdre dans ces décors.

Avant de nous quitter, Vincent et Karine nous accompagnent à Anduze et Uzès. La bambouseraie : magique ! Et présence familière, la trace de Roger Boulay, au travers d'une citation explicative d'une oeuvre océanienne en bambou.

du bambou vert...

du bambou jaune. Ces herbes sont très graphiques, la lumière joue énormément avec, c'est enchanteur.

Uzès, ville qui reste pour nous blanche et écrasée de chaleur, avec eds morceaux de patrimoine 17/18ème siècle imposants. Et des arcades partout en centre ville : on cherche la fraicheur.

Dans l'église (cathédrale ?), deux choses atypiques : le buffet d'orgue somptueusement décoré et refermable, et la coursive rajoutée à mi-hauteur tout autour de la nef, distingable à gauche de cette chapelle décorée.

Transfert jusqu'à Avignon, chez Hervé, sans Cécile. Au programme de deux jours de découverte pour les enfants, Arles, ville incroyable

Après le théâtre, l'amphithéârte, à deux pas. Une concenration d'Antiquité à faire pâlir Rome (ou presque)

Olé ! !

Autre temps, autre exploit : le plafond de l'hôtel de ville, exercice académique de stéréotomie du 17ème siècle.

A côté de l'hôtel de ville, onpouvait encore parler de la basilique Saint Trophime et son registre sculpté roman  édifiant, mais on n'en finirait pas. Ici, la place Nina Berberova, auteure qui fit la renommé des éditions Actes Sud qui monopolisent désormais l'endroit avec lieu d'expos, librairie, resto, sauna, salles de ciné...

Le soir, les Baux-de-Provence, sous le mistral. Sabine a tiré à la catapulte.

 Belle vue sur le tryptique agricole de la provence : huile, fruits, vin

Un petit tour dans Avignon avant de partir. Au pied du Palais des papes, l'éléphant de Barcelo, magistral, s'exprime parfaitement, au grand damn de certains protecteurs du site.

La façade du palais, prise par Emile. Ça en jette toujours autant.

C'était le 12 août, au cadran solaire d'un parc avignonnais surplombant Le Pont Bénézet, et nous allions tranquillement glisser vers le Ventoux, après avoir fait la bise à Vincent et Marie, en villégiature à Villeneuve les Avignon, de l'autre côté du fleuve.

Paysages connus et émouvants. Dans les lacets de la route menant à Malaucène, arrêt pour contempler la carrière de sable, le Ventoux, Bédoin... les toits du Casal, aussi. Ça sent bon, les cigales chantent, ça prend aux tripes

Parcours un peu hâtif dans ces endroits familiers. Nous dormons à Caromb, visitons cette ville ronde de nuit et les perspectives de crêches allumées qu'elle ouvre sur les flancs du Ventoux, à la nuit tombée. Au matin, petit tour dans les dentelles de Montmirail, par les chemins de poussière. Belles vues sur la vallée du Rhône. Puis quelques caves et primeurs avant de filer avec une étape vers la Vanoise

Exemple de crêche ? Séguret, que nous voyons fermé, pause méridienne (ou méridionale) oblige. C'est la première fois que nous y passerons sans acheter de santons.

Premier petit matin à Champagny en Vanoise. Les villages station, c'es pas très beau. Mais on les oublie vite, quand on voit le paysage. Ça fait preque oublier la température aussi, qui depuis la veille, où nous avons dormi à Lalley, (dans un petit camping de vététistes, où les rares résidents ne devaient pas rester plus de 2 jours, même si le cadre était époustouflant, fermé comme une couronne par les cols du vercors), températures, donc, qui ont dû chuter de presque 30 à moins de 10°, sans rire.

Passons sur la première ballade souvenir des scouts, sous la pluie, à Champagny le haut, nous voila enfin sous le soleil, après une petite montée en téléphérique.

Les paysages, toujours, Emile qui court devant, Adèle qui cause et qui râle derrière.

Ça monte toujours. On est un peu là pour ça, en fait. Emile râle, parce qu'il voudrait aller plus haut et marcher dans la neige. Adèle dit qu'elle adore monter, mais pas descendre (on croit rêver). Mais avec papa, si on s'arrête prendre des photos, ça va encore. Et puis si Mame et Frédé sont là, patientes et positives, ça va aussi.

 Toujours plus haut... On vous a prévenu, il n'y aura ici que des paysages ou des monuments. Les animaux et les fleurs, c'est pour plus tard.

Ha, tiens, en noir et blanc, ça change.

Le lac des vaches, avec ses tapis de fleurs sur l'eau, ses caillasses grises...

Le chaos fermant le lac. Pas très bien rangé, tout ça.

Et une petite dernière pour garder l'envie d'y retourner.