Le blog de la famille Rivet...
Histoire d'eau et de fêtes
Pendant l'automne, de grosses pluies avaient déjà fait monter le niveau très haut. Comme il y a quelques années, nous avons failli écoper. Mais, autre temps, nos portes et fenêtres sont plus hermétiques. Nous avons pompé,cette fois, de l'autre côté de la fenêtre.
Du mois de septembre au mois d'août, faudrait des bottes de caoutchouc, pour patauger dans la gadoue, la gadoue, la gadoue, la gadoue
Si ces phénomènes brefs et ravageurs ne se sont pas reproduits, il n'a pas arrêté de pleuvoir pour autant. La Sarthe et le Rosay n'ont pas quitté leur niveau de crue depuis plusieurs semaines, pire, nombreux sont les champs qui ne se sont pas asséchés. Lors d'une accalmie le 1er décembre (pour des raisons de gel et non de décrue, qui permettait d'accéder aux champs), on voyait les tracteurs affluer vers la coopérative, ou ensiler, avec le reste de leur récolte.
Quelques batteuses, pourtant équipées de chenillettes, se sont retrouvées enlisées... bref, il ne fait pas beau récolter retourner semer.
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle sur l'esprit gémissant en proie au long ennui, et que de l'horizon embrassant tout le cercle, il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.
Questions routes, la semaine précédent les vacances, l'accès à Piacé a été (traditionnellement) coupé, le chemin de Carrouges également, et la route de St Germain a bien failli subir le même sort au niveau du passage à niveau.
On vit sur presque-une-île.
Pendant les vacances cependant, un rayon de soleil nous a permis le 24 au matin, de retrouver Vincent et Marie au parc Monod, dans lequel les enfants se sont complus à jouer entre les jets, comme en plein été.
Histoires d'eau.
O doux chant de la pluie, par terre et sur les toits, pour un coeur qui s'ennuie, ô le chant de la puie !