Le blog de la famille Rivet...
Sports d'hiver
Prenant goût aux nombreux sursis que nous lui avions accordé, Magic Caramel a préféré, un matin, la fuite (et, pensons-nous, l'estomac d'un renard), à la perspective de réjouir en terrine nos joyeuses soirées jurassiennes (c'eût été plus original que les soirées tartiflette et raclette, pour accompagner l'Arbois).
Nous sommes à ce jour sans nouvelle de lui (Caramel, si tu nous vois, sache que papa n'est pas content, mais si tu reviens, je te promets... que tu ne repartiras pas.)
Nous partîmes donc 500 (dans un gîte pour 7, ça a énervé les propriétaires). Avec la mise au point d'un savant système d'alternance, tout le monde a pu dormir au moins trois heures dans la semaine dans un des 5 lits à notre disposition. C'est aussi ça la débrouille, le système D qui fait l'esprit vacances.
Bon, alors, en vrai, c'était plus simple : nous sommes partis pour la première fois tous les 5 faire du ski, accompagnant (ou accompagnés) de Frédé, Mame et Daddy.
A proximité de Mouthe, où les enfants se sont rendus chaque matin prendre deux heures de cours (pour décrocher finalement qui, un ourson, un pioupiou ou un flocon, avec maestria, brio, facilité, évidence...) En tout cas, c'est toujours mieux que papa qui n'a jamais été foutu de ne rien décrocher en médaille alpine.
Nous partions donc skier le matin sans les enfants, Sabine restant au gîte (à fond) pour préparer son mémoire de spécialisation, avec plein de vocabulaire que même les spécialistes, ils ne comprennent pas toujours, mais ils hochent quand même la tête avec l'air emprunté pour donner le change, parce que, quand même, ils n'ont pas perdu tous ces cheveux très gris pour se laisser embobiner par une fonctionnaire qui n'a même jamais travaillé dans le moindre ministère, quoi.
Voila, donc, nos matinées.
Le reste du temps, rien. Si quand même, mais insignifiant à un point tel qu'il n'est pas nécessaire ici d'en parler.