Le blog de la famille Rivet...
Du coup, donc, le jardin
Maintenant que la serre est entièrement montée, elle est habitée. On y a repiqué des salades, en attendant que les graines semées viennent à leur tour prendre leur succession. On a repiqué nos premiers godets de courgettes et de melons, forcés dans le salle à manger quand il faisait encore trop froid.On trouve aussi quelques plants de tomates précurseurs (bien peu par rapport à tous ceux qui sont encore dans la maison). Bref, on teste à tout va.
En plein champ, les petits pois sortent, quelques navets, des radis, des betteraves... C'est le printemps, et le soir, en rentrant du travail, les journées plus longues nous permettent de reprendre notre tour de jardin quotidien. On regarde les fleurs des fruitiers s'ouvrir.
07/05 : suite, deuxième.
On arrivera à raconter quelque chose, même si on doit s'y reprendre à quatre ou cinq fois.
Après notre repère temporel des FLORAVRIL, nous nous mettons aux plantations. Les tomates qui commençaient à prendre de la place dans le bureau paraissent trop petites dans le jardin,sur leur bâche. Nous avons cette année, un grand nombre de variétés issues des récoltes de graines dans tous les plats de l'année dernière : cerises, olives, cerises noires, ananas, marmandes, roma, noires de Crimée, roses de Berne, cornues des Andes... D'autres vont arriver par trocs. Certes, nous avions beaucoup de pieds en pousse, mais ça permet d'en donner à tout autour de nous. Celles qui ne sont pas plantées retrouvent le bureau, en attendant, parce que le froid est de retour : 6° le matin, c'est froid pour tout le monde.
Côté serre, ça se remplit, et ça donne : première succulentes salades, quatre pieds de tomates, des aubergines, poivrons, courgettes (mais là, il y en a trop, il faudra faire le tri), melons (c'est la dernière tentative, si ça ne marche pas, il sera inutile de persévérer) et concombres. Ça va grimper dans la serre ! En attendant les fraisiers.
Pour palier en partie le besoin énorme d'eau dans cette étuve, nous avons paillé le sol, tout comme, dehors, les petits pois, parce qu'avec notre sol, les craquelures apparaissent très vite et sont profondes. Et on a beau biner, c'est insuffisant.
Dans le carré extérieur donc, les petits pois ne se pressent pas (on manque d'eau, c'est le comble avec l'hiver qu'on a eu), et le temps a du mal à se réchauffer vraiment. Deux rangs de pommes de terre précocement plantées pointent à peine, les carottes toupies sensées accompagner les petits pois dorment encore, on voit arriver des betteraves, on mange des radis, on chasse une bestiole qui gratte les semis buttés en mettant des touffes de cheveux dans les rangs(ok, ça fait catharsisme, mais c'est très efficace jusque là, et ça chasse même les taupes), on a laissé les épinards jusqu'à ce qu'ils montent en graine, on a retiré tous les poireaux pour les mettre au congélateur (pour refaire les semis du prochain hiver), on a planté 10 rangs de pommes de terre au total, puis deux rangs de haricots verts, puis quatre plants de courgettes.
Et donc,à ce jour, tout ce petit univers grelotte. A suivre...